vendredi 17 février 2012

El Calafate road? le gros gag!!!

20H heures de bus pour El Calafate depuis Ushuaia.
Sauf que nous avons refait absolument tout le trajet que j’avais parcouru en auto stop jusqu’à Rio Gallegos. Et re belotte, nous repassons 3 fois les frontières chiliennes et argentines. Christine a donc pu constater de la beauté mais aussi de l’immensité de la pampa, et par ricoché, de l’immensité de mon inconscience et de ma bêtise. Evidement j’ai encore eu droit à une couche d’engueulade, me disant que ce n’aurait pas été les quelques buissons et moutons qui m’auraient secouru s’il m’était arrivé quelque chose. Et nous voilà parties sur un délire à la Disney, nous imaginant les buissons accourant pour sauver la valoche sous l’emprise d’un conducteur de camion! Et j’ai dû lui promettre de ne plus faire des trajets en autos stop. Bon, j’avoue, j’ai un peu croisé les doigts… car je pense en faire encore, mais PROMIS! Sur des petits trajets.
Notre voyage s’est bien déroulé si ce n’est la longueur d’attente aux frontières. Nous avons rencontré un gentil couple d’argentins qui nous ont offert un peu de leur ‘’mate’’. Le fameux thé local qu’ils prennent à longueur de journée, et qui, parait il, est un fort anti oxydant. Nous avons goûté en aspirant le liquide quelque peu amer avec la célèbre petite pipe en métal (genre paille). Durant la partie du trajet en ferry, Christine était ravie de découvrir nos amis les orques virevoltant autour du bateau, faisant les sots les plus hauts, à qui mieux mieux. Arrivées à 18H à Rio Gallegos, nous avons patienté jusqu’à 20H pour prendre l’ultime bus afin de descendre, ENFIN!, à El Calafate. Nous avions pris des sièges ’’cama’’. C’est-à-dire avec un confort genre première classe en avion. Ni une ni deux, la miss Christine s’est endormie. Au bout d’ une heure de route, le bus s’arrête en pleine pampa. Le chauffeur nous annonce l’heureuse nouvelle. Le moteur est cassé. Super!!! Déjà que nous devions arriver à minuit, et que j’avais réservé en vitesse une chambre, je souhaitais de tout mon cœur, que l’hôtel ne ferme pas ses portes, par apport à notre retard. Christine ouvre un œil. ’’que se passe t’il?’’
‘’nous sommes en panne. Nous attendons un prochain bus dans une heure’’.
‘’ha bon… ils devraient fermer la porte, pour continuer à avoir chaud. Non???’’
Et re voilà la miss repartie dans les bras de Morphée. Très stoïque face à la situation. Mon jeune voisin de siège et moi très amusée de l’entendre ronfler comme un sonar. ’’c’est un cadeau’’, me dit il en souriant. Ben pour moi ce n’est pas un cadeau ma copine!!! Elle est arrivée malade, la pauvre. Et au fil des jours, cela a empiré. Elle fait une espèce de bronchiolite.Résultat: déjà qu’elle ronfle comme un sonar(et là je vois juju se marrer), en plus elle tousse. Mais j’ai sommeil moi!!!! Ha lala…que c’est beau l’amitié et le partage… Quand je pense que Nicole me disais que moi aussi je ronflais… Au fait, où es tu ma caille??? Toujours seule? c’est beau le nord Chili? Nous sommes actuellement aux consultations médicales à l’hôpital'rar les medecins consultent à l'hopital ici. Comme l’attente est très longue, j’en profite pour écrire nos aventures. Ceci dit mis à part ce soucis de santé, tout va bien. Nous partageons de supers moments, malgré les quelques petites galères de notre arrivée à El Calafate. Notre clé de chambre nous attendait à l’hôtel. Nous sommes arrivées à 2 heures du matin. Sauf que lorsque nous sommes rentrées dans la chambre nous avons cru être en prison. Une cellule de 5 mètres carrés maximums (nous avons calculé), que contenaient 4 lits superposés. Impossible de mettre nos valises, ni même notre petit sac à dos, qui ont dormi à nos pieds. Même le PETIT rideau de la PETITE fenêtre était rayée comme les pyjamas des bagnards!!! Impossible de bouger là dedans, une literie complètement défoncée. J’étais très en colère et voulais partir sans payer ce matin. Mais je ne voulais pas gêner mon amie. J’ai donc dit ma façon de penser avant de quitter les lieux. Nous avons trouvé un petit hôtel à proximité où pour deux euros de plus, nous serons très confortables. Une vrai jolie chambre avec serviettes de toilettes et petit déjeuner. Demain matin nous partons visiter le fameux glacier. Le Périto Moreno.
 
 
 
 

4 commentaires:

vali a dit…

hello Martine , ma Cathou, Ivana, Sophie(ma maman), et touto mi amigos qui me suivez sur ce lonnnng voyage. Vous n'en avez pas marre de me suivre en virtuel??? qui vient après Christine me rejoindre??? allez j'attends des réponses là!!! pas de photos today mais un récit gag.Je laisse votre vue se reposer pour découvrir l'un des glaciers les plus beau del mondo demain! bisous!

Anonyme a dit…

Ah ah ah!!je m'imagine partir ainsi au bout du monde,"au cul du loup"!!DSL!moi pas pouvoir répondre positivement à ton invitation!Je me contente de partir au mois de Mars aux Canaries,séjour bp + court et + bourgeois par l'esprit que ta gde aventure!!
Mais c'est un plaisir de te suivre virtuellement ds tes pérégrinations.Sois prudente qd même.
Bisous d' IVANA.

Sophie a dit…

Ah non, le stop c'est STOP !!! , ça suffit ! - That is enough ! - Esto basta ! - Das genügt ! - Cio basta ! - Isso é bastante !!!
Et comme mon ordinateur est plus performant que moi, je suis sûre qu'il peut te le traduire en Hébreu, chinois et Japonais, mais j'ai pas encore trouvé.... "Je l'aurai un jour, je l'aurai..." Lol !!!
Alors treck ou pas treck sur le Perito Moreno ??? Vivement les photos.
Bisous les filles.

martine larané a dit…

hélas, trois fois hélas, cela ne m'aurait pas déplu. Mais, voila, cela se prépare (tu en sais qq chose): argent...(snif) temps libre, etc, etc...mais crois-moi, je ne me lasse pas de lire tes aventures et si physiquement je ne suis pas près de toi, je t'accompagne à chacune de tes lectures de récit.
Bon j'espère que tu ne vas pas à nouveau retraverser la pampa et que ta copine Christine va aller mieux.
Bisous à vous deux et bonne continuation.
je t'envoie un baiser, le sens-tu???? (hihihi)