mon voyage en avion. au top dix des superbes paysages à faire.

Le 8 février
Notre journée à Puerto Montt n’a pas été des plus relax. Nous avions rendez vous avec un Couchsurfer que j’avais contacté sur le site pour une nuit gratuite chez l’habitant. Nous ayant expliqué qu’il habitait près de l’hôpital, et ayant demandé au chauffeur de bus de nous y arrêter, celui-ci nous déposa, non pas à l’hôpital, mais devant un centre de consultation, complètement à l’opposé de là où nous devions nous rendre. Nous reprenons donc un autre bus. Nous galérons pour trouver ladite maison qui se trouve sur les collines de la ville et non au centre. Tout cela pour nous retrouver le bec dans l’eau car le bonhomme qui devait nous accueillir était dans son autre maison, 10 Km plus loin. Il me dit au téléphone qu’il m’avait laissé un message par mail. Sauf que le matin même, internet ne fonctionnait pas à l’hôtel où nous étions à Ancud. Grrrrr…. La faute à pas de chance. Nous redescendons de notre colline en taxi et trouvons enfin une hospidaje dans le centre, et juste à côté de la gare routière. Le temps est super beau ce jour. Nicole et moi décidons de retourner à Puerto Varas pour photographier les fameux volcans au bord du lac enfin sous un ciel bleu. Après midi sympa devant un bon chocolat chaud pour moi, et une grosse pizza pour ma caille.
Le 9 février.
Ma caille est moi nous sommes quittées ce matin. Nicole retourne vers le nord pour le désert d’Atacama, tandis que je prends l’avion pour Punta Arena dernière ville en Patagonie chilienne, frontalière avec L’Argentine.
Le temps est au beau fixe. Mais je sais qu’en rentrant en Patagonie, vent pluie et froid m’attendent bien sagement.
J’arrive à l’aéroport bien en avance, j’en profite pour boire un café et faire mes devoirs d’espagnol. Et oui, car maintenant que Nicole n’est plus là, je vais devoir me débrouiller seule. Je suis toutefois contente car je commence à faire des petites phrases. Je comprends aussi que mon avion fait escale dans un bled de la Patagonie, pour re décoller pour Punta Arena, et qu’il faut que je reste sagement assise. Je demande une place hublot car il parait que la vue des montagnes enneigées est splendide.
Sauf que lorsque l’avion décolle je ne vois que des paysages de lacs. Je tourne la tête des l’autre côté,et je vois à travers le hublot de mon voisin, LES MONTAGNEUUUUUUX!!!!!!!
Et MERDE!!! Je ne suis pas du bon côté! Hoééééé… ma bonne étoile, où est tu???……….. L’avion continu sa route durant un quart d’heure lorsque j’aperçois au loin, et cette fois ci de mon côté, LES MONTAGNES!!!!!!!
Mes yeux ne décollent plus du hublot durant les quarante cinq minutes de vol. Et l’appareil photo en prend aussi ‘’plein la vue’’. Bien sûr en photo cela ne rend pas aussi magnifiquement bien, car ce n’est pas sans compter l’épaisseur, les reflets et les rayures du hublot. Ce n’est pas grave, c’est aussi beau que la barrière de corail vue d’avion mais dans un autre registre. Ma bonne étoile m’a même autorisé à voir tout cela par un soleil bleu azur et sans nuages. Du moins pour la première partie de mon voyage. Car après la halte, re décollage avec un vent à 120 d’après notre cher pilote qui nous averti des prochaines secousses. Et bien pour secouer cela a secoué! Franchement j’ai eu une trouille monstre! Au bout de quelques minutes nous sommes entrés dans une purée de pois. Des énormes nuages. Je me serais cru enfoui dans la neige.
Enfin débarquée à Punta Arena où je trouve rapidement une backpacker. D’ailleurs il y en a plein ici. Une chambre que je partage avec une jeune japonaise pour 10 euros seulement. Il fait un très beau temps contrairement à ce que je croyais. Je ne reste qu’une nuit. Demain j’ai 8 heures de bus pour Rio Galegos, ville charnière d’Argentine qui dessert Ushuaia, et bien d’autres villes où je me dirigerai avec Christine mon amie d’Aubagne qui arrive lundi. Youpi, elle va m’emmener des nouvelle fraîches (sans jeu de mot) de notre belle Provence. J’ai hâte…
En passant je fais de gros gros bisous à ma caille. J’éspère que tu es bien arrivée. Ca me fait drôle d’être sans toi ce soir…