Tout simplement….WOUAOU!!!!
Mes deux derniers jours ont été géniaux.
Tout d’abord hier. Après avoir envoyé un 3ème colis de souvenirs (pour vous mes amis(es)) à Pierre, j’ai décidé de me faire la journée culturelle. J’ai donc suivie les conseils du « routard » et suis allée visiter en dehors de la ville, sur une route des plus charmantes, avec entre autre son pont suspendu, la maison musée de Antonio Blanco. Un peintre philippin aussi mégalo et déluré que Notre Dali. Après avoir vécu aux states, ce monsieur est venu terminer ses jours à Bali. Sa maison tout comme ses œuvres valent vraiment le coup d’œil. J’ai été accueillie avec un bon thé glacé avant de commencer la visite. Les jardins et les nombreux oiseaux qu’il aimait tant sont splendides. Sa maison ressemblerait à un petit palais à l’italienne. D’ailleurs on y monte ses escaliers sous un porche de marbre vert d’Italie. La maison sur deux niveaux est très originale. Les murs sont peints de différentes couleurs avec des bleus électriques ou des rouges basques par exemple. Et cela donne une certaine classe sans compter les colonnes et le mobilier qui bien que baroque reste discret. Les peintures du maître, décédé en 1999, sont aussi à l’effigie de son domicile. Modernes et baroques à la foi.
Beaucoup de femmes sont représentées. Danseuses, Nus. Dans une pièce qui leur est destiné, des tableaux coquins et érotiques, mais sans aucune vulgarité, et plein d’humour. Son fils a repris le flambeau. On peut aussi y voir ses œuvres dans son atelier.
Puis j’ai continué ma route sur encore 2 bons km, non sans entendre toutes les 25 secondes, et je n’exagère en rien ’’ taxi?? Taxi?? Motobike?? Where do you come from?? How are you??? Mdame mdame!!!! Good price for you, come to my shop!’’
Que ce soit en Asie comme en Indonésie, la même sérénade se fait entendre du matin jusqu’au soir. Et je peux vous assurer qu’au bout de presque 3 mois de ce régime, J’EN AI MA CLAQUE!!!!!!!
Enfin bon….je disais donc que je continuais ma route pour visiter cette fois ci le Neka musée. Tout simplement très chouette. On peut y découvrir un panel d’artistes balinais connus ou non qui exposent leurs œuvres. celles-ci vont du style classique pur balinais, en passant par du naïf (ça j’adore), et terminant par des tableaux et sculptures contemporaines. Il faut savoir qu’à Bali presque tout le monde fait une activité artistique. Les balinais ont un "don inné" (le pléonasme c’est exprès) pour l’art. Le sens des couleurs des formes, leur bon goût est extrêmement développé. Bali est à la peinture ce que l’Afrique noir est à la danse.
Puis retour at home. En tout une petite dizaine de km à pied. Je suis très heureuse de ne pas l’avoir fait en scoot, car le chemin qui mène à ces deux musées est vraiment beau. J’y ai traversé une route où piétons et scooters pouvaient toucher les lianes des arbres surplombant celle-ci de plusieurs mètres (voir photo).
Puis ce matin… lever à 2 heures du mat pour prendre un mini bus me conduisant à deux bonnes heures de Ubud. Et devinez quoi mes amis??? J’ai grimpé les 1400 mètres du volcan Batur!!! Montée en pleine nuit, pour y découvrir le lever du soleil sur le lac et ses deux autres volcans. Une superbe récompense après avoir grimpé à travers les chemins caillouteux de lave. Ce volcan qui pour l’instant est en repos (il s’est réveillé en 1917 et 26), présente la particularité de souffler de la vapeur d’eau chaude à certains endroits. On y découvre son lac qui en réalité est un cratère de plus de 10 km de diamètre. Et grande chance, nous n’étions qu’une petite vingtaine au sommet. Saison morte sur l’île pendant encore 3 semaines. Je rencontre des temples sur le chemin, et j’assiste même à un petit cérémonial de ma jeune guide qui tous les matins fait sa prière m’expliquera-t-elle.
Arrivée au sommet, j’ai droit à un bon café, et le traditionnel pancake à la banane en guise de breakfast. Il est 5H30, le soleil se lève………………..
Joli au demeurant mais pas autant que celui auquel j’ai assisté en montagne au Népal. En revanche la vue tout autour de moi est magnifique. Et puis juste une chose…je suis super heureuse d’être montée durant deux heures sans avoir mon genoux qui m’a lâché, à l’aller comme au retour. Du coup je me demande si je ne vais pas faire un autre volcan un peu plus haut!!!
Nous sommes redescendues par le même chemin, et j’y ai découvert les cultures d’oignons et l’élevages de poules au pied du mont Batur. Mesdames les poulettes pondent tous les matins leurs œufs sous les cloches de paille, pour ensuite recouvrer leur liberté jusqu’au lendemain matin. Leur nourriture est totalement naturelle. Du bio complet! A Bali on vit avec la nature, car celle-ci fait partie integrante de la vie de chaque autochtone. Une chose bien dommage toutefois… l’apparition du papier plastique depuis une quinzaine d’années. Résultat: la pollution de papiers commence à engorger l’île. Les balinais n’ayant pas la culture du ‘’jeter’’ dans les poubelles comme souvent en Asie, mais connaissent plutôt le recyclage naturel comme par exemple à travers leur art. Rien n’est perdu, mais le plastique lui…
A demain pour de nouvelles aventures!!!
Mes deux derniers jours ont été géniaux.
Tout d’abord hier. Après avoir envoyé un 3ème colis de souvenirs (pour vous mes amis(es)) à Pierre, j’ai décidé de me faire la journée culturelle. J’ai donc suivie les conseils du « routard » et suis allée visiter en dehors de la ville, sur une route des plus charmantes, avec entre autre son pont suspendu, la maison musée de Antonio Blanco. Un peintre philippin aussi mégalo et déluré que Notre Dali. Après avoir vécu aux states, ce monsieur est venu terminer ses jours à Bali. Sa maison tout comme ses œuvres valent vraiment le coup d’œil. J’ai été accueillie avec un bon thé glacé avant de commencer la visite. Les jardins et les nombreux oiseaux qu’il aimait tant sont splendides. Sa maison ressemblerait à un petit palais à l’italienne. D’ailleurs on y monte ses escaliers sous un porche de marbre vert d’Italie. La maison sur deux niveaux est très originale. Les murs sont peints de différentes couleurs avec des bleus électriques ou des rouges basques par exemple. Et cela donne une certaine classe sans compter les colonnes et le mobilier qui bien que baroque reste discret. Les peintures du maître, décédé en 1999, sont aussi à l’effigie de son domicile. Modernes et baroques à la foi.
Beaucoup de femmes sont représentées. Danseuses, Nus. Dans une pièce qui leur est destiné, des tableaux coquins et érotiques, mais sans aucune vulgarité, et plein d’humour. Son fils a repris le flambeau. On peut aussi y voir ses œuvres dans son atelier.
Puis j’ai continué ma route sur encore 2 bons km, non sans entendre toutes les 25 secondes, et je n’exagère en rien ’’ taxi?? Taxi?? Motobike?? Where do you come from?? How are you??? Mdame mdame!!!! Good price for you, come to my shop!’’
Que ce soit en Asie comme en Indonésie, la même sérénade se fait entendre du matin jusqu’au soir. Et je peux vous assurer qu’au bout de presque 3 mois de ce régime, J’EN AI MA CLAQUE!!!!!!!
Enfin bon….je disais donc que je continuais ma route pour visiter cette fois ci le Neka musée. Tout simplement très chouette. On peut y découvrir un panel d’artistes balinais connus ou non qui exposent leurs œuvres. celles-ci vont du style classique pur balinais, en passant par du naïf (ça j’adore), et terminant par des tableaux et sculptures contemporaines. Il faut savoir qu’à Bali presque tout le monde fait une activité artistique. Les balinais ont un "don inné" (le pléonasme c’est exprès) pour l’art. Le sens des couleurs des formes, leur bon goût est extrêmement développé. Bali est à la peinture ce que l’Afrique noir est à la danse.
Puis retour at home. En tout une petite dizaine de km à pied. Je suis très heureuse de ne pas l’avoir fait en scoot, car le chemin qui mène à ces deux musées est vraiment beau. J’y ai traversé une route où piétons et scooters pouvaient toucher les lianes des arbres surplombant celle-ci de plusieurs mètres (voir photo).
Puis ce matin… lever à 2 heures du mat pour prendre un mini bus me conduisant à deux bonnes heures de Ubud. Et devinez quoi mes amis??? J’ai grimpé les 1400 mètres du volcan Batur!!! Montée en pleine nuit, pour y découvrir le lever du soleil sur le lac et ses deux autres volcans. Une superbe récompense après avoir grimpé à travers les chemins caillouteux de lave. Ce volcan qui pour l’instant est en repos (il s’est réveillé en 1917 et 26), présente la particularité de souffler de la vapeur d’eau chaude à certains endroits. On y découvre son lac qui en réalité est un cratère de plus de 10 km de diamètre. Et grande chance, nous n’étions qu’une petite vingtaine au sommet. Saison morte sur l’île pendant encore 3 semaines. Je rencontre des temples sur le chemin, et j’assiste même à un petit cérémonial de ma jeune guide qui tous les matins fait sa prière m’expliquera-t-elle.
Arrivée au sommet, j’ai droit à un bon café, et le traditionnel pancake à la banane en guise de breakfast. Il est 5H30, le soleil se lève………………..
Joli au demeurant mais pas autant que celui auquel j’ai assisté en montagne au Népal. En revanche la vue tout autour de moi est magnifique. Et puis juste une chose…je suis super heureuse d’être montée durant deux heures sans avoir mon genoux qui m’a lâché, à l’aller comme au retour. Du coup je me demande si je ne vais pas faire un autre volcan un peu plus haut!!!
Nous sommes redescendues par le même chemin, et j’y ai découvert les cultures d’oignons et l’élevages de poules au pied du mont Batur. Mesdames les poulettes pondent tous les matins leurs œufs sous les cloches de paille, pour ensuite recouvrer leur liberté jusqu’au lendemain matin. Leur nourriture est totalement naturelle. Du bio complet! A Bali on vit avec la nature, car celle-ci fait partie integrante de la vie de chaque autochtone. Une chose bien dommage toutefois… l’apparition du papier plastique depuis une quinzaine d’années. Résultat: la pollution de papiers commence à engorger l’île. Les balinais n’ayant pas la culture du ‘’jeter’’ dans les poubelles comme souvent en Asie, mais connaissent plutôt le recyclage naturel comme par exemple à travers leur art. Rien n’est perdu, mais le plastique lui…
A demain pour de nouvelles aventures!!!
7 commentaires:
Tu ne t'arrêtes donc jamais ? C'était pas à Bali que tu devais enfin te reposer ma belle ?
Tu m'as fait trop rire avec ton commentaire photo: "C'est moi !" puis "Heu ... C'est pas moi."
Quand je te lis j'ai l'impression de t'entendre me raconter ta journée et rire !
Tu me manques !
Gros gros bisous
Continue à t'éclater: ton voyage est extraordinaire !
Nous avons connu bianco, nous avons eu l honneur de partager un repas avec lui et ses "femmes" lui meme se definissait comme le Dali de Bali , un type extra-ordinaire, nous avons une oeuvre dedicacee de lui (on te la montrera au retour ) profite, profite et encore profite XXX
Salut ma chérie encore de magnifiques photos !! merci .. je pense à toi ..bisous ellvie
Bravo pour le volcan !
Pour la mousse au chocolat je ne sais pas mais pour les "taxi, taxi" et "good price for you" on ne devrait pas l'entendre en principe ..... peut-être des "hola guapas" !
Je te jure cathou que j'ai bien levé le pied. Je suis revenue du mont batur vers 11H. Ensuite je n'a rien foutu de la journée si ce n'est vous poster les photos.quand à mes loulous, quelle chance vous avez eu de rencontrer ce personnage. J'ai effectivement deviné à travers ses peintures et sa maison, un homme à femme et surtout un bon vivant dans les règles de l'art...et quel art!!!....gros bisous ma Elvie et Nicole.
Tu me donnes l'eau à la bouche et sachant que j'y serai en janvier (fin) je m'en réjouis.
Tes descriptions sont supers sympas et tu as le chic pour rencontrer des gens grace à ton sourire.
Je vais adopter le même sourire en pensant à toi qui sera en AUSTRALIE.
GROSSES BISES et merci pour ton mail
ON THE ROAD AGAIN la miss .
See you in Marseille next may.
KEEP COOL
Anne
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