dimanche 29 janvier 2012

Valdivia

Après douze heures de bus en ‘’semi cama’’, c’est-à-dire en fauteuil légèrement allongé, (même dans ma voiture je dormais mieux), nous sommes donc arrivées vers neuf heures du matin à Valdivia. Petite bourgade aux quelques maisons colorées au bord de son fleuve. Pluie, humidité nous ont ouverts leurs bras. A propos de bras, j’attends toujours qu’un beau et ténébreux chilien m’ouvre les siens!!! Mon dieu comme ils sont beaux… mais que vois je??? Un homme nous regardant fixement et qui s’approche. Mince! Celui ci n’est pas beau. Mais!… il va nous proposer de nous conduire dans une maison de famille pour simplement 10 euros tête. Il nous montre la carte de visite, nous explique que nous aurons une chambre avec salle de bain et internet gratuit. Cela se fait aussi à Valparaiso. C’est ainsi que nous avions trouvé notre maison de famille. Vu la flotte, et notre fatigue, ni une ni deux nous montons dans son taxi et arrivons 3 minutes après. Nous sommes très bien situés. A cinq minutes du centre, cinq minutes du marché, et dix minutes du pont qui traverse le fleuve où une fête de la bière bat soi disant son plein sur l’autre île. Bon, peut être que nous pourrons boire une bière, sans confondre avec le bar à bière de Valparaiso qui faisait aussi café. Nous avions failli être embauchées comme entraineuses! Pensant que c’était un bar tout simplement, une DAMOISELLE en maillot string nous accueilli à la porte. Oups!!! Je crois bien que l’on s’est trompées! Et les chiliens dans la rue riant de notre bévue. Et oui, j’avais oublié de vous là raconter celle là! Et celle également de ce vieux monsieur qui nous sert un petit déjeuner français. Nicole qui lui dit en espagnole: muy bonito el desayuno!’.
Et lui de nous répondre: ‘’usted tambien muy bonitas’’(vous aussi vous êtes très bonnes)! Ha lala…quand je vous dit qu’ils sont muy simpaticos ces chiliens?!
Même le steward du bus, nous a couverte d’une jolie couverture, donné un jus de fruit et un petit gâteau. Du coup Nicole voulait le même à la maison!
Bon! Revenons à nos moutons! Après avoir pris une bonne douche et changé de vêtements, nous voilà parties vers le centre ville à la recherche d’un café qui s’est bien fait languir, Car impossible durant trente minutes de parcours à travers la ville d’en trouver un d’ouvert. Nous commencions à désespérer, lorsqu’enfin nous avons découvert un bar à bière( et oui encore), faisant aussi des petits déjeuners. C’est ainsi que nous avons compris que cette ville était habitée par beaucoup de personnes d’origine allemande, d’où de nombreux établissements de bières, sans oublier cette fiesta qui nous attendait de l’autre côté de la rive. Après notre petit dèj, direction le fleuve, où le marché aux poissons régale les lions de mers, les nombreux oiseaux, mais aussi les touristes. Un petit spectacle bien sympatoche. Je m’essaie à la dégustation d’une spécialité de fruits de mer inconnus au bataillon, macéré dans du citron et de l’eau. Tout simplement dégueulasse. Ce sont les animaux qui se sont régalés à ma place. Puis direction la fiesta de la bière en taxi car mon genoux me fait très mal. Heureusement, car ce n’était pas à côté. Fiesta franchement pas terriblos, si ce n’est un concours hippique où deux beaux soldats chiliens montrent autant de majesté que leur propre canasson dans le saut d’obstacle. Evidement je demande avec un grand sourire si je peux prendre une photo avec eux. Tiens! Je progresse vraiment vite en espagnole d’un coup! lol
Au bout de trente minutes nous quittons les lieux pour revenir sur l’autre rive en bus. Toujours cette foutue pluie qui nous trempe. Nous décidons de nous arrêter boire un café dans un resto où nous découvrons qu’il fait de la cuisine argentine. Et bien sûr, le charmant serveur qui nous sert et qui palabre avec nous tout sourire. Puis un deuxième, qui lui est argentin, de Bariloche. Bon, Nicole, ma caille, te sens tu un bon morceau de viande demain soir? Mais bien sûr ma poule, réservons réservons! Et voilà, c’est fait!!!
Mon genoux me fait vraiment mal, et est tout enflé, Tendinite oblige. Je quitte Nicole pour me reposer dans la chambre, pendant qu’elle part à travers la ville affronter le sale temps. Nous nous approchons de l’île de Chiloé, donc de plus en plus de la Patagonie. Le temps n’ira pas en s’améliorant. Vent et pluie seront au rendez vous maintenant. Je n’ai qu’un gros sweet, un kway et une paire de sandales fermées. Il parait qu’à Ushuaia il y a de très belles boutiques!!!
2ème jour
Notre petit déjeuner dans la cuisine de la pension de famille était fort intéressante ce matin. Nous avons rencontré un monsieur habillé d’un jogging rouge Nike genre ‘’quartier’’, avec, comme accessoires de déco, des bagues, colliers, montre en or platine s’il vous plait. Tout cela agrémenté d’une grosse kippa noire sur sa tête chauve de couleur noir également. Il parlait, fort dans un espagnol mélangé de ‘’portugesh’’. Il nous a fait tout un speech nous disant qu’il était israélien d’Ethiopie. Ce qui aurait pu être vrai si ce n’est que lorsque je lui ai demandé en hébreux s’il parlait donc, l’hébreux, il n’a pas compris et a dit un truc en espagnol. Ensuite lorsqu’il a appris que nous étions française, ce mister nous a certifié que Sarkosy était juif comme lui. Nous avons eu beau lui dire que non, il ne démordait pas de son idée fixe. Puis nous lui avons posé des questions sur l’origine de ses parents et grands parents, car nous étions fort étonnées de tout ce mélange, entre une kippa sur la tête et un jogging quartier etc. Il s’est grave emmêlé les pinceaux entre une grand-mère italienne dont il a cherché pendant 30 secondes de quelle ville elle venait (de Venise). Pour ensuite nous dire 5 minutes après qu’elle venait d’Israël. Bref, un grand mythomane. Nicole en a déduit qu’il était brésilien, et que vu son accoutrement il devait être un dealer des favelas, voir un trafiquant de quelque chose. Mais tout cela n’est que supposition, allez savoir …
Il pleut des cordes et cela n’a pas l’air de s’arrêter. Nous partons toutefois visiter en bus la côte et le fort de Niebla à 20 kilomètres de la ville. Nous n’avons pas vu grand-chose étant donné el tiempo de mierda (je pense que tout le monde a compris) qui nous poursuivait. Nous avons malgré tout poussé la balade jusqu’à une petite feria de la comida (foire à la bouffe), où, faute de voir de beaux paysages, nous avons mangé comme des cochonnes du’’cordero al palo’’ (mouton à la broche), ainsi que des empanadas aux crevettes que nous avons partagé avec un couple de chiliens qui nous ont offert de la chica de manzana. Une sorte de cidre. Ils avaient remarqué notre intéressement devant le stand. Ils étaient supers sympa. J’ai commencé a ’’élaborer’’ quelques phrases en espagnol grâce au lexique que je me suis fabriqué, ainsi qu’à mon dico acheté en France. La feria était fort gaie, avec un chanteur sur le retour qui nous a plutôt fait fuir plus que de rester. Non je plaisante. Nous étions tellement trempées par la pluie que nous avions froid. Il est 17H30 chez nous et 21H130 chez vous. Que c’est bon d’être au chaud dans le lit et de vous écrire. Nous partons ce soir au resto argentin revoir nos beaux serveurs.
Quand à mister genoux, étant donné que je n’ai pas trop marché, celui-ci est un peu moins douloureux. Demain nous partons pour Puerto Varas. Une petite ville où, parait il, la vue d’un volcan au bord d’un lac y est splendide.

10 commentaires:

vali a dit…

voilà voilà le dernier récit et photos. Cathou je suis en tout cas contente que malgré les quelques soucis dont on avait parlé ensemble, tu ais malgré tout cherché sur internet comment me rejoindre. Cela me va droit au coeur ma popine à moi! Quand à Martine, Niole me fait dire de te dire qu'après le boulet, ce n'est pas bien difficile d'être de bonne compagnie!!! morte de rire!

vali a dit…

petit mot spécial pour Anne. Comment dois je te rendre ta copine??? lessivée ou lessivable???
en tout cas grande nouvelle, et pour changer, elle a acheté un pendantid enargent fort joli au demeurant! big bises à toi!

Sophie a dit…

Hé les filles ! on arrête de draguer les beaux chiliens et on se concentre sur les paysages et les prises de photos. ça suffit de nous faire regretter de n'être pas avec vous. Lol !! Voilà que maintenant, la pendule de Foucault censée s'occuper de la rotation de la terre, fait tourner les têtes des Chicas...On aura tout vu !!!
En espérant que le temps sera plus clément demain.
Bises à toutes les 2

vali a dit…

on aurait préféré que ce soit nous qui fassions tourner les têtes des chicos! quand au temps, celui ci devrait s'arranger mardi, pas avant!snif...bisous!

Anonyme a dit…

Coucou les filles super de lire vos aventures .!!!! Je souhaite un peu moins de pluie pour la suite quoi qu nous nous attendons la neige à belcodene la cheminée les crêpes et la raclette en perspective 😃 je vous fais de gros bisous et merci pour ces moments que je partage avec vous sur le blog christine

saad a dit…

"Nous partons ce soir au resto argentin revoir nos beaux serveurs." Que de femmes sur ce blog, mais ou sont les hommes, dois je aussi faire la "taupe", pour etre normal ?, enfin!!, j'attends la suite de l'aventure, la vrai bien sur et apres le repas resto.

Anonyme a dit…

Mais quelle endurance ma belle!!Tjrs aussi débrouillardes toi et ta compagne de route...Je vois que tu n'as pas perdu de ton intérêt pour les beaux mecs. et la bouffe...Tes découvertes me rendent + réceptive à ce que je peux lire et entendre,par ex récemment un lac émereaude,ds un cratère en Nlle Zélande,je n'ai pas retenu le nom de la localité...C'était très beau à l'image.Qui veut voyager loin ménage sa monture,n'oublie pas le proverbe.
Bisous d'Ivana.

vali a dit…

Anne je viendrai manger des crèpes à Bélcodène à mon retour! saad tu n'es pas le seul homme à lire mes aventures je te rassures. Toutefois tu es le seul a y mettre régulièrement des commentaires, et je t'en remercie very beaucoup my friend. Ivana, oui mon attrait pour les beaux gosses est en train de faire sa réaparition, après un breack loooong..... mais en même temps, en Amérique latine ce n'est vraiment pas difficile!

Cathou a dit…

Oui c'est ça, tu nous fais saliver avec tes beaux chiliens et tu nous mets des photos de morses ... je ne suis pas d'accord !
Prends nous ces beaux mecs en photo !!!

Cathou a dit…

Sinon, entre 2 photos, fais vraiment gaffe à ton genou, c'est lui qui te permets de réaliser ton rêve. Alors ménage-le: fais-toi des pauses.
Tu sais assise à un café, on peut en voir passer des Chiliens ... pas obligé de courir !