Valparaiso

Prononçons Valparaïso
Je me mets à l éspagnol. Et grâce à Nicole, j’apprends vite.
Nicole n a jamais appris cette langue, pourtant elle se débrouille comme une chef et comprend presque tout ce que les chiliens disent. Mais comment fait elle? Et bien cette mademoiselle étant d’origine portugaise, cela lui est facile car encore plus proche de la langue française. En tout cas j’aime beaucoup cette langue, et je sens que je vais vite progresser. Nous sommes à Valparaiso depuis deux jours. Une grande ville qui a connu sa gloire du temps où le chili exportait son blé vers les États-Unis. Une architecture du 19 ème siècle s’impose dans la ville basse (le centre) comme dans la ville haute, là où se trouve différents quartiers pittoresques flanqués sur les nombreuses collines qui entourent le centre et le port de la ville. On appelle ces quartiers les cerros. Tous sont propriétaires de funiculaires afin d’y accéder. Un seul a un ascenseur, Le cerros Polanco, que l’on a visité en premier le jour  de notre arrivée. Malheureusement beaucoup de brume de pollution nous ont empêché de voir le panorama des autres cerros. Déçues, nous avons donc continué notre route en visitant la basse ville. Ce matin lever à 8H. Petit déjeuner dans un bar qui nous a servi des empanadas. Spécialité chilienne au four ou frit. Comme un chausson aux pommes, mais avec de la viande, ou du fromage, ou un mix de délicieux légumes. Une brume recouvrait toute la ville, et nous nous demandions si nous allions voir ce si beau panorama que nous découvrions sur les cartes postales. Nous avons donc visité un marché, un jardin, traversé toute la basse ville pour monter ensuite en funiculaire sur le premier cerros dont parlent les guides: le Bellavista. Evidement el ’’ascensor’’ était en panne, donc nous avons grimpé. Quel  joli spectacle s’offrait à nous en découvrant l’artiste peintre de l’hôtel Bellavista qui était en train de peindre les escaliers en pierre de la rue. Il nous expliqua qu’il était embauché par l’établissement afin de recouvrir LA MOINDRE parcelle de pierre appartenant à celui-ci. Après une petite photo prise avec lui, nous avons continué notre route, soit disant pour y découvrir le ‘’musée à ciel ouvert’’, c’est-à-dire des tags et graphiques éparpillés sur les murs du quartier. Parait il que cela était epoustouflant, et de plus certains étant créés par des artistes connus. Et bien…forts décevant les tags. Les chilien adorent taguer les murs de la ville. Il y en a de superbes. Mais là, franchement, pas terribles. D'ailleurs tous ceux que vous verrez en photo ne viennent pas de ce quartier, mais des rues de la ville et du cerro Conception. En revanche nous avons admiré les couleurs vives et chatoyantes des maisons construites en tôle. Un ravissement. Petite halte pour manger et reposer mon genoux qui me fait très mal depuis hier matin. Je suis en train de payer mes randonnées néo zélandaise. Le funiculaire pour le cerro Conception et Allegre fonctionnait. Ouf… là encore des maisons, des graphiques et des panoramas tout aussi beaux les uns et les autres. Nous nous sommes à plusieurs reprises fait avertir de planquer nos appareils photos, car de nombreux vols sévissaient dans le quartier où nous étions. Quartier du port.
Notre journée s’est soldée par un vent qui a chassé tous les nuages, ceci afin de nous permettre de faire nos belles photos, presque comme sur les cartes postales!
Demain nous passons une troisième et dernière journée à Valparaiso où je reposerai mister genoux. Nous prenons un bus de nuit à 20h pour la ville de Valdivia, sur les conseils de ma maman de Sophie qui connait très bien l'Amerique latine.