CE matin après une première nuit où seuls des oiseaux nocturnes me chantaient agréablement leur sérénades… Donc hier matin..le soleil s’est juché par-dessus les crêtes des magnifiques montagnes m’inondant de leurs couleurs d’un vert intense. Un rayon de soleil a traversé la fenêtre et frappait les rondins de la terrasse de ma chambre. J’étais dans mon grand lit, j’ai cru que le bois saignait. Que c’était beau…
Je me lève et sors sur la terrasse. Un calme immense, moi seule avec la nature. Le paysage me saute au visage. Et je me rends compte alors de l’importance de ma ‘’solitude’’. C’est fou comme l’homme accapare l’attention de l’homme. La présence des autres affadit le monde. Je suis bien, seule…cette impression que ce que je vois m’appartient…
La solitude serait elle une conquête qui vous rend jouissance des choses?
C’est alors là que mes pensées vont bon train. devant cette immensité amazonienne qui s’offre à moi, les questions affluent.
Depuis six mois de voyage, j’ai appris à aimer la nature, mais malheureusement à moins aimer l’être humain. J’ai appris à rester seule, à aimer cela, et à rechercher maintenant la solitude. J’ai appris à être heureuse, et je crois y être parvenu.
Et si le bonheur revenait à disposer de la solitude?
Et si la liberté consistait à posséder le temps?
Car du temps, là j’en ai. J’ai enfin réglé ce vieux contentieux avec lui. J’ai même trouvé à travers les randonnées matière à le ralentir.
Le vol d’un gros oiseau noir me rappelle alors à la réalité. Mais mon dieu…que notre Pachamama est belle…
Allez, hop! Toilette, petit déjeuner bien copieux, un soleil radieux me dorlote au bord de la piscine. Rencontre sympathique de deux messieurs français et parisiens tout comme moi. Absolument charmants. Mais toujours envie de rester seule à l’écart, pour ne pas rompre la magie de mon réveil, malgré l‘activité des gens autour de la piscine. Ils s’en rendent compte, et me laissent lézarder sur ma chaise longue. L’eau est bonne, les oiseaux dansent dans le ciel, les nombreux papillons jouent à ‘’attrape chat‘’, un gros matou ronronne à mes côtés, les arbres me font ‘’ombrage’’. seules des petites bestioles autour de moi se délectent de ma peau, me faisant des petites cloques rouges et sanguines. Mais même elles je les aime, car ce moment privilégié n’est que pour moi…
Plus tard dans la soirée je retrouverais ces deux monsieur avec qui je discuterais une petite heure de mon voyage, mais aussi du leur. Un des deux, vit en Colombie six mois sur douze. Le reste du temps il retourne à Paris. Du coup il m’a briffé sur ce pays que je devrais rajouter à mon voyage si j’ai le temps. Mon retour pour la Paz sera pour le 4 avril. J’ai réussie à trouver une voiture rien que pour moi me ramenant à la capitale par la route de la mort. Spectacle et émotions garanties pour 35 euros. Alors que les tours opérators prennent 50 euros, pour balader les touristes sur des VTT qui parait il, (aux dire d’un jeune homme qui l’a fait) ne reluisent pas par leur bon état. De plus eux descendent, moi je remonte. Donc je pense que je suis largement gagnante, sur tous les plans. Des fois où les freins lâchaient… Je serai une des rares touristes à prendre cette route en voiture. Et cerise ‘’on the cake’’, celle-ci me déposera à la station de bus qui m’emmènera directement à Sorata.
Et puis…ma bonne étoile sera avec moi…
Je me lève et sors sur la terrasse. Un calme immense, moi seule avec la nature. Le paysage me saute au visage. Et je me rends compte alors de l’importance de ma ‘’solitude’’. C’est fou comme l’homme accapare l’attention de l’homme. La présence des autres affadit le monde. Je suis bien, seule…cette impression que ce que je vois m’appartient…
La solitude serait elle une conquête qui vous rend jouissance des choses?
C’est alors là que mes pensées vont bon train. devant cette immensité amazonienne qui s’offre à moi, les questions affluent.
Depuis six mois de voyage, j’ai appris à aimer la nature, mais malheureusement à moins aimer l’être humain. J’ai appris à rester seule, à aimer cela, et à rechercher maintenant la solitude. J’ai appris à être heureuse, et je crois y être parvenu.
Et si le bonheur revenait à disposer de la solitude?
Et si la liberté consistait à posséder le temps?
Car du temps, là j’en ai. J’ai enfin réglé ce vieux contentieux avec lui. J’ai même trouvé à travers les randonnées matière à le ralentir.
Le vol d’un gros oiseau noir me rappelle alors à la réalité. Mais mon dieu…que notre Pachamama est belle…
Allez, hop! Toilette, petit déjeuner bien copieux, un soleil radieux me dorlote au bord de la piscine. Rencontre sympathique de deux messieurs français et parisiens tout comme moi. Absolument charmants. Mais toujours envie de rester seule à l’écart, pour ne pas rompre la magie de mon réveil, malgré l‘activité des gens autour de la piscine. Ils s’en rendent compte, et me laissent lézarder sur ma chaise longue. L’eau est bonne, les oiseaux dansent dans le ciel, les nombreux papillons jouent à ‘’attrape chat‘’, un gros matou ronronne à mes côtés, les arbres me font ‘’ombrage’’. seules des petites bestioles autour de moi se délectent de ma peau, me faisant des petites cloques rouges et sanguines. Mais même elles je les aime, car ce moment privilégié n’est que pour moi…
Plus tard dans la soirée je retrouverais ces deux monsieur avec qui je discuterais une petite heure de mon voyage, mais aussi du leur. Un des deux, vit en Colombie six mois sur douze. Le reste du temps il retourne à Paris. Du coup il m’a briffé sur ce pays que je devrais rajouter à mon voyage si j’ai le temps. Mon retour pour la Paz sera pour le 4 avril. J’ai réussie à trouver une voiture rien que pour moi me ramenant à la capitale par la route de la mort. Spectacle et émotions garanties pour 35 euros. Alors que les tours opérators prennent 50 euros, pour balader les touristes sur des VTT qui parait il, (aux dire d’un jeune homme qui l’a fait) ne reluisent pas par leur bon état. De plus eux descendent, moi je remonte. Donc je pense que je suis largement gagnante, sur tous les plans. Des fois où les freins lâchaient… Je serai une des rares touristes à prendre cette route en voiture. Et cerise ‘’on the cake’’, celle-ci me déposera à la station de bus qui m’emmènera directement à Sorata.
Et puis…ma bonne étoile sera avec moi…
8 commentaires:
ce récit quelque peu poétique? après re lecture, pour me faire pardonner de mon poisson d'avril.
Oui ! Tu es pardonnée mais ne recommence pas ce genre de blague tant que tu es au bout du monde ! Ok ??
oui ma cathou je ne recommencerai pas, promis! de toute façon il n'y a qu'un poisson d'avril par an!!!
ha!! avis avis!!! je ne partirai sur la route de la mort que jeudi et non mercredi comme prévu. Ici c'est le paradis, et mes nouveaux amis français, Alain et jacques sont adorables. donc je reste un jour de plus!
T'as bien raison ! Profite ! Que c'est bon ce sentiment de liberté !!! Je me sens bien ... Je reste ! Ça me gonfle ... Je me casse ! :-)
PROFITES....ne penses qu'à çà. et quel beau début de recit...je te le dis, tu devrais écrire un livre à ton retour.....Bisous et bon farniente
Ce sentiment que tu décris si bien,je l'ai ressenti bien+ tard que toi.La solitude,si elle est choisie ou si elle est apprivoisée, apporte une plénitude et une sérénité qui ns rapprochent des étoiles....Même ds la foule,j'arrive à m'isoler par la pensée.En ce qui concerne la nature ,je me dis souvent que si les hommes prenaient le temps de la regarder,de se mettre en osmose avec elle,il y aurait bp moins de guerres,de violence...Tt paraît tellement futile face à l'aspect grandiose,merveilleux de sites qui st des oeuvres d'art superbes...et le silence,et le chant des oiseaux!!!Déguste,déguste...et comme tu es quelqu'un de super sociable,tu resteras en contact avec tes semblables : cela aussi fait partie de la vie.
Bonne route et gros bisous d'Ivana.
Alez, hop!hop!hop! Et que ca saute........oups !!!! Mdr ! Si je puis dire. Le mossieu t'attend pour ma route en question.
Tu nous racontera, hein?????????
Coucou, une parole discrète de Manuel-William :
J'aime bien ces phrases, elles raisonnent comme des poussières de vérités...
1) La solitude serait elle une conquête qui vous rend la jouissance des choses?
2) Et si la liberté consistait à posséder le temps?
Une grosse bise pour la fin de cette ballade.
Manuel-William
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