Sorata.
Et bien si j’avais su je serais pas ‘’viendu’’!!!
Pourtant mes amis parisiens m’avaient quelque peu avertis comme quoi il n’y avait rien à y faire. Mais un Monsieur allemand qui en revenait lui aussi s’était régalé à découvrir les paysages à travers des balades autour du village. Sauf que les fameuses balades étaient quand même bien loin et difficile d’accès pour mon pauvre genoux. Il avait omis de me dire qu’il les avaient faites en moto. Arrivée dans le village, j’ai failli en repartir aussi sec pour retourner à La Paz d’où je venais. PAS UNE CHAMBRE de libre dans les 6 hôtels du bled. En Amérique latine, lorsque c’est la semaine sainte tout est pris d’assaut, même les coins paumés. Ce que je ne savais pas. J’ai donc été à l’office du tourisme. Le responsable m’a trouvé une chambre dans un hôtel désaffecté. Inutile de vous dire dans quoi je dors. Après l’hôtel grand luxe de Coroico, dur dur…
Une odeur de moisi m’a prise à la gorge. La fenêtre ferme très mal, les draps sentent la pourriture, quant à la salle de bain, elle n’en porte que le nom. Toutefois, un bon point. C’est dans un superbe jardin avec deux jolis perroquets verts pour voisins. Je me suis promenée ce matin après avoir pris mon petit déjeuner au mercado, et après avoir posté mon récit sur la route de la mort, ainsi que les photos. Internet ici? Inexistant. Juste un endroit, qui lui aussi est pris d’assaut, et payant bien sûr. De plus, ma promenade a été vite écourtée par le nombre incroyable de voiture sur les chemins, qui vous font bouffer la poussière. Et pour terminer la litanie, une pluie diluvienne qui a transformé la poussière en gadoue. Je suis rentrée dans ma chambre puante, et n’en suis sortie que le soir pour aller manger. Heureusement que j’ai plein de films sur mon disque dur. Comme je culpabilisai un peu de ne rien avoir fait, je m’installai sur un banc sur la place principale afin d’y observer les villageois. Beaucoup d’alcool ici. Il paraitrait que la Bolivie en est le plus grand consommateur, non pas de toute l’Amérique Latine, mais de tout le continent américain. Des enfants qui crient en s’amusant avec des chiens errant, il y en a aussi beaucoup, quant tout à coup un cri strident de douleur me fait subitement tourner la tête. Un homme bât intentionnellement un chien à coup de pieds. La scène a duré une bonne minute. Le chien hurlait, et ne pouvait s’enfuir car un autre homme le tenait serré. J’étais choquée, et décidai de me lever pour arrêter le carnage. Mais une dame assise à côté de moi m’arrêta net en me tenant le bras, et m’expliqua je ne sais quoi. Je n’y compris rien mais sentis qu’il ne fallait pas m’en mêler. Je quittai la place et fuyais dans ma chambre les larmes aux yeux. Ce chien n’avait rien fait si ce n’est errer dans la rue à la recherche d’un os ou d’une caresse. La fidélité de cet animal n’exigeant rien d’autre. Ces pauvres bêtes que l’on fait coucher dehors, à qui l’on parle sèchement, voir même en leur hurlant dessus, on les nourrit de restes, et vlan! Un coup de pied bien placé. Ce qu’on leur offre en coups, ils nous le rendent en bave. Et je comprends soudain pourquoi l’homme en a fait son meilleur ami. La soumission d’un chien na pas à être payée en retour. Une créature qui correspond donc parfaitement à ce que l’homme est capable de donner…Interdit de rester plus longtemps, Deux nuits suffisent. Je devais continuer sur Copacabana. Mais je n’aurais pas eu de chambre avant dimanche soir. Retour donc à la Paz, où j’ai trouvé une chambre fort sympa dans le haut quartier, c’est-à-dire le non touristique. Je n’ai pas voulu descendre dans le centre pour devoir revenir le lendemain matin à ce même endroit afin de prendre mon bus pour Copacabana. Ouf! Malgré le froid j’étais heureuse d’avoir quitté Sorata. Ceci dit, comme lot de consolation concernant ces deux jours quelque peu merdiques, (oui, je sais aussi ne pas être romantique), c’est de m’être ‘’retapé’’ la route de la mort numéro deux pour remonter à la Paz!
Et bien si j’avais su je serais pas ‘’viendu’’!!!
Pourtant mes amis parisiens m’avaient quelque peu avertis comme quoi il n’y avait rien à y faire. Mais un Monsieur allemand qui en revenait lui aussi s’était régalé à découvrir les paysages à travers des balades autour du village. Sauf que les fameuses balades étaient quand même bien loin et difficile d’accès pour mon pauvre genoux. Il avait omis de me dire qu’il les avaient faites en moto. Arrivée dans le village, j’ai failli en repartir aussi sec pour retourner à La Paz d’où je venais. PAS UNE CHAMBRE de libre dans les 6 hôtels du bled. En Amérique latine, lorsque c’est la semaine sainte tout est pris d’assaut, même les coins paumés. Ce que je ne savais pas. J’ai donc été à l’office du tourisme. Le responsable m’a trouvé une chambre dans un hôtel désaffecté. Inutile de vous dire dans quoi je dors. Après l’hôtel grand luxe de Coroico, dur dur…
Une odeur de moisi m’a prise à la gorge. La fenêtre ferme très mal, les draps sentent la pourriture, quant à la salle de bain, elle n’en porte que le nom. Toutefois, un bon point. C’est dans un superbe jardin avec deux jolis perroquets verts pour voisins. Je me suis promenée ce matin après avoir pris mon petit déjeuner au mercado, et après avoir posté mon récit sur la route de la mort, ainsi que les photos. Internet ici? Inexistant. Juste un endroit, qui lui aussi est pris d’assaut, et payant bien sûr. De plus, ma promenade a été vite écourtée par le nombre incroyable de voiture sur les chemins, qui vous font bouffer la poussière. Et pour terminer la litanie, une pluie diluvienne qui a transformé la poussière en gadoue. Je suis rentrée dans ma chambre puante, et n’en suis sortie que le soir pour aller manger. Heureusement que j’ai plein de films sur mon disque dur. Comme je culpabilisai un peu de ne rien avoir fait, je m’installai sur un banc sur la place principale afin d’y observer les villageois. Beaucoup d’alcool ici. Il paraitrait que la Bolivie en est le plus grand consommateur, non pas de toute l’Amérique Latine, mais de tout le continent américain. Des enfants qui crient en s’amusant avec des chiens errant, il y en a aussi beaucoup, quant tout à coup un cri strident de douleur me fait subitement tourner la tête. Un homme bât intentionnellement un chien à coup de pieds. La scène a duré une bonne minute. Le chien hurlait, et ne pouvait s’enfuir car un autre homme le tenait serré. J’étais choquée, et décidai de me lever pour arrêter le carnage. Mais une dame assise à côté de moi m’arrêta net en me tenant le bras, et m’expliqua je ne sais quoi. Je n’y compris rien mais sentis qu’il ne fallait pas m’en mêler. Je quittai la place et fuyais dans ma chambre les larmes aux yeux. Ce chien n’avait rien fait si ce n’est errer dans la rue à la recherche d’un os ou d’une caresse. La fidélité de cet animal n’exigeant rien d’autre. Ces pauvres bêtes que l’on fait coucher dehors, à qui l’on parle sèchement, voir même en leur hurlant dessus, on les nourrit de restes, et vlan! Un coup de pied bien placé. Ce qu’on leur offre en coups, ils nous le rendent en bave. Et je comprends soudain pourquoi l’homme en a fait son meilleur ami. La soumission d’un chien na pas à être payée en retour. Une créature qui correspond donc parfaitement à ce que l’homme est capable de donner…Interdit de rester plus longtemps, Deux nuits suffisent. Je devais continuer sur Copacabana. Mais je n’aurais pas eu de chambre avant dimanche soir. Retour donc à la Paz, où j’ai trouvé une chambre fort sympa dans le haut quartier, c’est-à-dire le non touristique. Je n’ai pas voulu descendre dans le centre pour devoir revenir le lendemain matin à ce même endroit afin de prendre mon bus pour Copacabana. Ouf! Malgré le froid j’étais heureuse d’avoir quitté Sorata. Ceci dit, comme lot de consolation concernant ces deux jours quelque peu merdiques, (oui, je sais aussi ne pas être romantique), c’est de m’être ‘’retapé’’ la route de la mort numéro deux pour remonter à la Paz!
8 commentaires:
hello mes chéris(es)!! je viens d'arriver à Copacabana au bord du lac Titicaca!! je suis trop heureuse!!! depuis le temps que je l'attendais celui là. Je pars dans une heure pour la isla del sol en bateau. Il n'y aura peut être pas internet. Je vous envois donc vite fait mon dernier récit de ces 3 derniers jours. Enormes bisous!!! je reviens sur Copacabana après demain. Il y aura de superbes photos à la clé, j'en suis sûr!!
Bon c'est vrai que là ça n'était pas le pied!!!quant à ton histoire de chien,elle m'a rendue furax moi aussi.Cette barbarie,cette exploitation d'un être vivant qu'on a à sa merci,cet animal si fidèle et affectueux que peut l'être un chien,ça me donnerait envie de châtier le coupable et de le faire souffrir à son tour.Tu as bien fait de faire demi-tour.
Bon vent vers des jrs meilleurs et gros bisous d'Ivana.
Ma pauvre Valou ! Quelle horreur !!!
Je comprends que ça t'ait chamboulée !
Entre la chambre moisie et les gens odieux, tu as bien fait de fuir cet endroit si vil.
Gros gros bisous
de nous trois
PS: les caractères à taper pour prouver qu'on n'est pas un robot sont de plus en plus compliqués. Au début il n'y avait qu'un mot à taper très simple, puis deux mots compliqués parfois illisibles et maintenant il y a même des majuscules au milieu.
C'est toi qui le commande ou c'est automatique ?
heu.... ma Cathou, je n'ai pas compris ton message sur les robots. tu m'expliques?
Val, Cathou voulait parler des mots de sécurité que l'on doit recopier (comme des robots) pour avoir accès à l'envoi de nos messages. Je partage tout à fait son avis, c'est vraiment casse-pieds car à la moindre erreur dans le "recopiage", les mots changent et il faut tout recommencer....Malheureusemenr (ou heureusement) cela devient de plus en plus fréquent et j'en veux pour preuve les réservations sur le site Ryanair (vols low coast) que j'utilise souvent et qui nous impose la même chose pour raison de sécurité....
Cette "chose là " c'est pas comme les antibiotiques, c'est automatique....Lol !!! et tu n'y es pour rien.
A +- Bisous
P.S. Pour Cathou
Lorsqu'il y a des majuscules, ne pas s'en préoccuper, ça ne change rien.
ha... je n'avais pas compris.Et bien Cathou je n'y suis pour rien.Et si je savais comment faire pour que vous puissiez m'écrire sans cette connerie de code j'arrangerais cela illico! merci maman pour le tuyau sur les majuscules!et pour l'explication!
Enregistrer un commentaire