Banos journée sportive.

Comme elle est jolie cette petite ville cernée par ses verdoyantes montagnes où coulent ses nombreuses cascades d’eau chaudes aux nombreuses propriétés curatives. Et n’oublions pas son  volcan actif au point d’avoir obligé l’évacuation de la population durant quelques mois en 1999 et 2006. Pour la petite anecdote, l’armée interdisait les citadins de revenir chez eux. Jusqu’à ce qu’une vidéo ‘’surprise’’ apparaisse dénonçant ces l’adis soldats en train de piller maisons et magasins. Ni une ni deux les habitants reprirent alors de force possession des lieux. Depuis, le Tungurahua lance toujours ses cendres qui se dispersent sur la ville par vent. Une excursion de nuit se fait sur les hauteurs de celle ci afin d’y admirer sa lave rougissante. Bien sûr par beau temps. Et le beau temps à Banos… étant aux portes de l’Amazonie, est un luxe, bien que le climat soit doux.
Hier nous avons décidé de louer un vélo afin de partir visiter la très célèbre chute del diablo, à une vingtaine de kilomètres de la ville. Flotte toute la journée sur fond de route vallonnée qui m’a vite rappelé que j’avais des muscles en piètre état. La cascade était assez impressionnante par sa puissance de débit. Nous avons ensuite fait les fous sur un pont en bois suspendu. Il tremblait de partout, et avec un vide de 200 mètres sous nos pieds, c’était très rigolo! Ce qui l’était moins à été de nous retrouver ‘’enfermé’’ sur ce fameux pont, séparé par une haute porte en bois entre lui et la terre ferme. Le gardien nous a tout simplement oublié. Monsieur était parti manger, ne vérifiant même pas s’il y avait encore des gens se baladant sur l’autre versant. Nous gueulions comme des malades afin de nous faire entendre par les serveurs, les clients, du restaurant à seulement 30 mètres du pont. Mais la cascade faisait un tel bruit, que personne ne nous entendait. Et moi debout sur la chaise du gardien à faire de grands signes au dessus de la porte, quand, enfin! Une dame nous vit. Inutile de vous dire que le gardien en a pris pour son grade lorsqu’il est venu nous ouvrir. Quel con! Heureusement que ce n’était pas le soir! Je lui ai dit qu’il avait fait une faute professionnelle en ne vérifiant pas avant de quitter son travail. Mais allez savoir s’il a compris ce qu’est une faute professionnelle…en Amérique Latine surtout…
Je suis revenue à Banos en bus avec mon vélo sous le bras, tandis que chouchou se retapait les vingt kilomètres dans l’autre sens, et toujours sous la flotte. Moi ‘’yen a être’’ courageuse mais pas téméraire!!! Il est arrivé à l’hôtel claqué le pauvre… avec un gros mal au cul cul. Vive les selles de vélos équatoriens!
Ce soir nous sommes à Riobamba. Nous sommes donc redescendu vers le sud à quelques heures de la frontière péruvienne, pensant faire le fameux trajet du petit trains des Andes à travers des paysages parait il grandioses. Sauf que depuis quelques mois, le trajet à complètement changé. Il faut encore plus descendre, vers un autre village, la balade est plus courte, et le prix a augmenté. Nous somme dégoutés. Du coup Chouchou qui devait rejoindre le Pérou pour prendre son avion, a quelques jours devant lui, et remonte avec moi à Quito. Riobamba… rien à y faire. Ville pas terrible. Je pleins les nombreux hôtels qui vivaient grâce au petit train des Andes…