vendredi 11 mai 2012

EQUATEUR.Guayaquil et Montanita


Nous voici en Equateur depuis maintenant 4 bons jours. J’ai eu un gros coup de fatigue post Pérou, d’où mon silence sur le blog. Impossible pour moi d’écrire la moindre ligne. Je m’écroulais le soir comme une masse pour en plus faire d’horribles cauchemars. Allez savoir de quoi mon subconscient veut m’avertir…. Il faut dire que ma traversée du Pérou n’a pas été de tout repos. Mis à part cinq jours où j’ai pu me poser à Aréquipa, nous étions sans arrêt à changer de ville tous les deux jours, qui plus est, souvent en bus de nuit. Et comme chouchou est un économe, il n’était pas question de prendre des bus  ‘’cama’’, c’est-à-dire grand confort pour dormir. Et cerise on the cake, Monsieur me faisait marcher durant 1 à 2 km pour rejoindre notre hôtel au lieu de prendre un taxi. Et je peux vous garantir qu’on les sent passer les kilomètres lorsqu’on a 10 kilos sur le dos, plus la valise à trainer!
Nous avons pris cette dernière semaine trois bus, dont deux de nuit. J’étais crevée. J’admire et j’envie les personnes qui peuvent dormir n’importe où et n’importe comment. Mon amie Christine, Nicole et chouchou, mes trois compagnons de route, font partie de cette catégorie. Moi non!!!! Le moindre bruit me réveille, et je ne puis dormir si je ne suis pas en position totalement horizontale. Snif…
D’où mon refus catégorique de reprendre un bus   ‘’semi cama’’ pour faire treize heures de trajet pour quitter le Pérou et arriver à Guayaquil en Equateur. Je n’allais pas me priver d’un meilleur confort pour seulement 10 soles de plus, soit 3 euros de plus. Chouchou était donc au premier étage du bus, et moi au RC. J’ai même pris le luxe d’aller au terminal de bus en taxi pour 4 soles! Mon pote me rejoignant à pied avec son sac à dos, car trop ‘’fier’’ d’accepter mon offre. Qu’ils sont couillons les hommes parfois…
Bref, nous sommes arrivés à Guayapil à huit heures du matin, avons pris un taxi pour nous rendre au centre ville. Interdit pour moi de me taper encore une fois de la marche avec mes bagages. Rares sont les terminaux de bus en ville. Il y a toujours quelques kilomètres à faire pour atteindre les quartiers où se trouvent les hôtels. Sauf qu’en guise d’hôtels au centre de cette ville, la plus grande du pays, mais aussi la plus moche que je n’ai jamais vu jusqu’à présent, les hôtels étaient dans un presque état d’insalubrité, et ce, pour dix dollars la nuit minimum. Tous les immeubles sont vieux, abîmés, et barricadés avec des barreaux. Fenêtres, portes, et même les accueils sont séparés par des vitres, comme dans nos postes françaises. J’apprendrai par la suite que c’est la ville la plus dangereuse du pays.  Nous n’avons aucun guide sur nous. J’attends toujours celui que ma fifille devait m’offrir pour mon anniversaire en juin dernier. Soit… c’est là que je m’aperçois combien c’est utile. Nous tournons en ville durant deux bonnes heures afin de trouver une chambre potable. Rien n’y fait. Je suis crevée de marcher avec mes sacs. Je hèle un taxi sans concerter chouchou, et lui demande de nous emmener dans une backpacker. Nous re traversons la ville, et arrivons dans un quartier résidentiel où se trouvent Toutes les backpackers!  HA…Si nous avions eu le guide du routard… l’endroit est super cool. Chambre simple mais propre, cuisine à disposition, et même une piscine! Ce qui n’est pas du luxe. Ici la chaleur, moite et humide est à son paroxysme. Normal, nous sommes en Equateur, donc au niveau de l’équateur. Il est onze heures. Je m’écroule sur le lit. Mais chouchou me dit qu’il ne faut surtout pas que je dorme, sinon je vais décaler mon sommeil. Allez courage la vali! Nous prenons un bus après avoir pris un bon café et un bon gros gâteau au fromage dans un bar super sympa. Re direction le centre ville pour y découvrir un parc où se baladent en toute liberté des centaines d’iguanes. Ces fameuses bestioles, ainsi qu’un petit écureuil venant manger dans ma main ont raison de ma fatigue. Je suis émerveillée de pouvoir caresser des iguanes sans que ceux ci ne m’agressent. Je suis d’autant plus émerveillée lorsque j’observe alors l’écureuil en train de faire un câlin a un des reptiles, ainsi qu’un pigeon s’en servant de perchoir. Que la nature est belle lorsqu’elle n’a pas peur… prenons en de la graine nous humains qui avons la pensée, mais qui agissons avant de réfléchir. Puis nous partons en balade le long du fleuve, vers un quartier pauvre réhabilité pour les touristes. On se croirait à Valparaiso au Chili. Toutes les maisons en hauteurs sont repeintes de couleurs vives, avec des rues bondés de cafés et restaurants  ‘’spécial touristes’’. C’est là que la fête bat sont plein le soir. Mais nous n’irons pas. Premièrement notre backpac est trop loin, de plus je suis  crevée. Mis à part ces deux endroits, rien à voir dans cette immense ville. Nous décidons donc de partir dès le lendemain pour Montanita. Trois heures seulement de bus pour arriver sur la côté, cela change des longs trajets péruviens. J’ai préalablement glané un maximum de renseignements auprès des routards sur le site de voyage où je suis inscrite. Je sais donc maintenant où me diriger à travers le pays. Quant aux hôtels, je verrai  sur internet au fur et à mesure.
Montanita!!!
Un village de pêcheurs où trois rues se battent en duel. Les pêcheurs ne sont parait il pas loin mais on ne les voit pas. Ici c’est surfing et hippy land!!! Je me croirais à Bali sur l’île de Bukit pour le surf, et à Orcha petit village en Inde annexé par les hippy israéliens. Idem pour Montanita. Pas mal de jeunesse israélienne, et surtout beaucoup de vieux hippys sur le retour. Franchement pathétique… en tout cas le village est mignon avec ses maisons, hôtels, bars et restaurants habillés de bambou. La plage est également belle, et les vagues plaisent à chouchou. Je vais enfin le voir à l’œuvre en tant que surfeur. Notre backpacker est vraiment chouette. Très moderne, très propre, décorée avec beaucoup de goût, et une terrasse avec hamacs nous permettant d’admirer les couchers de soleil sur la mer. Un petit paradis. Je décide donc de m’y poser quelques jours, et de m’y reposer, j’en ai bien besoin. Chouchou est content car je passe un peu plus de jours avec lui. Contrairement à La Bolivie et au Pérou, l’Equateur est un pays fait pour les jeunes. Beaucoup d’auberges de jeunesse. C’est cool, je vais pouvoir cuisiner un peu. J’en ai ras le bol de manger des patates et du riz, mise à part quelques spécialités comme le cerviche (poisson cru mariné) et les langoustes. En Amérique latine les pizzas, les hamburgers, et les pattes, ont la ‘’part belle‘’. Et dans ce cas de figure le plats  ne sont pas donnés. Compter environ 8 à 10 euros si l’on veut manger international. Sur un budget routard c’est la ruine.
Nous avons fait la rencontre de deux jeunes étudiants français. La soirée s’est passée au bord de la mer. Nous avons discuté, bien sûr politique française tout en buvant quelques bières (enfin eux pas moi), et en admirant de jolis petits crabes d’un blanc immaculé, sortant de leur ‘’tanière’’, les humains étant allés se coucher. Une chose fort surprenante aussi dans ce petit village, le rendez vous des hirondelles pour le grand voyage. Des milliers d’oiseaux amoncelés sur tous (et je dis bien tous) les fils électriques  de la ville. Impressionnant… pour qui connait ses classiques, ’’les oiseaux’’ de Hitchcock, Pareil!!! Puis j’ai laissé les garçons pour aller dormir. Trop fatiguée pour partir avec eux faire la fiesta dans un café concert. Ce matin levé à dix heures! Petit déjeuner et plage. Un soleil de plomb, une mer chaude, quelques passes de freezbee avec chouchou, des séries d’abdominaux et des pompes, toujours avec chouchou. Oui!!! Je m’y remets au bout d’un an de farniente! J’ai pris peur en mettant mon maillot! Un petit gras du bidou bien installé et une entre jambe ‘’flasquounette’’. Si je dois reprendre le boulot en septembre, j’ai intérêt à retrouver de la crédibilité!  Je stoppe les gâteaux au chocolat, Je n’arrête pas d’en manger! Mon amie Christine me dis que je compense par un manque affectif. J’aurai donc besoin de plein de câlins en rentrant. Préparez toutes et tous vos bras et vos bisous!!!!

5 commentaires:

vali a dit…

ola mes amis!!! gros bisous à tous ceux et celles qui continuent à me suivre. Quelle constance! chapeau!!!!

Nicole a dit…

Chapeau à toi !
Profite bien de la plage pour te requinquer. Installe-toi près d'un vieux hippy qui fume une cigarette qui fait rire ... bonne sieste assurée !
Bises et bon surf (enfin !)

Anonyme a dit…

ça y est!au niveau blog tu t'es rattrapée!!!!!!Pour le sommeil je te comprends,je ne suis pas du genre à dormir ds n'importe quelles conditions...et le manque de sommeil accumulé,c'est horrible!!on se sent comme une zombie!!
D'accord pour les économies forcées mais par moments on aspire effectivement à plus d'hygiène,de confort;à ton retour quel changement de vie!!!!!
C'est sûr que les cours de gym st indispensables pour éliminer la graisse superflue..un bon cours comme celui de ce matin et tes muscles te remercient ensuite!!!
gros bisous d'Ivana,même à distance pour t'envoyer un peu d'affection.

vali a dit…

Nicole je ne sais pas fumer!!! je vais essayer dans du yaourth, cela me rappellera un souvenir de jeunesse dont le père de ma fille doit aussi bien se souvenir!!!
Ivana, franchement tu aurais dû venir me rejoindre pour partager un petit bout de mon tour du monde. A toutes les deux on aurait fait la paire!!!

larané martine a dit…

si tu veux voir du gras, je peux t montrer le mien...non mais. Quand j'ai vu ta photo en maillot, y a rien à dire, sinon "hé hé pas mal la fille". alors, snif, tu dis çà pour me faire mal hein????(lol) je rigole...
pour ton retour et le manque de calin, je t'en fais à distance, comme dit Ivana, par contre l'affection, tu l'as toujours eu...bisous