lundi 28 mai 2012

La minute culturelle. Du petit noir à la grande blanche.

La culture du café est transmise de génération en génération sur des lopins de terres qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser ne sont pas immenses. Beaucoup de cultivateurs, mais pas d’énormes exploitations.
Grâce à la diversité du climat et de la topographie dans ce pays, de nombreux produits sont cultivés. Canne à sucre, bananes, cacao, noix de coco, maïs, pommes de terre. La Colombie est le deuxième exportateur mondial de fleurs après les pays bas (des orchidées magnifiques), ainsi que le deuxième en café après le Brésil.
Saviez vous qu’en réalité le café a été découvert avant tout en orient par les français, qui à leur tour l’ont cultivé. Mais cela ne plaisait pas à Napoléon qui a interdit la culture de ce breuvage. celui-ci s’est donc expatrié en Amérique Latine. Il se cultive en zone tempérée et humide sur une altitude entre 1100 et 1700 mètres. La terre doit être riche en humus, en nitrogène et en potasse. La cueillette se pratique à la main comme le raisin chez nous. Il faut attendre que les arbres fleurissent et donnent un forte odeur de jasmin. Les grains sont lavés puis triés à la machine, exposés au soleil durant 80 heures afin de les sécher. Ensuite ils sont torréfiés et mis en sac.
Voici donc pour la culture du petit noir. Et comme nous savons tous, La Colombie est aussi tristement célèbre pour la culture de sa grande blanche.
Pourtant dans la chaîne de la drogue des plantations au consommateur final, ce pays, avec ses 144000 ha de champs de coca n’en est  pas le plus grand producteur au monde. La Bolivie et le Pérou ledépassent largement. D’autant plus que près de (officiellement), 138000 hectares de coca ont été fumigés en 2005, ainsi que 131000 hectares ont été manuellement arrachés. Toutefois la Colombie est devenue depuis une vingtaine d’année  le laboratoire principal de transformation de coca en cette fameuse poudre blanche. Il existe un centre de réseau international que nous connaissons tous de nom, le célèbre Cartel. Ils sont pourtant agréablement célèbres en Colombie, la raison étant que c’est grâce à eux que les quartiers pauvres du pays, oubliés par le gouvernement, ont des écoles, des hôpitaux et des logements. Ils créent des emplois et des infrastructures. Evidement cette entente entre le Cartel et les pauvres ont accéléré la délinquance juvénile. Les narcos trafiquants y trouvant une main d’œuvre bon marché, dévouée et prête à tuer.
La minute culturelle est terminée. Que dois je ramener? Du petit noir ou de la blanche???


1 commentaire:

vali a dit…

voici mes amis deux récits d'un coup. bonne lecture!!! les photos seront postée plus tard. Internet passe difficilement ici.