lundi 28 mai 2012

Manizalès


Après quinze heures de bus en partant de Tierradentro pour Manizales, région du café, j’arrive dans cette ville franchement pas terrible,complètement hors service. Quinze heures qui n’auraient pas eu lieu si j’avais su au départ les destinations et les prix exactes que desservent les terminaux de bus des villes. Mais sans guide, c’est galère. Mon but au départ était de traverser le pays pour me rendre dans le nord à Cartagène. LA plus belle ville coloniale de l’Amérique du sud parait il. Je retourne donc sur Popayan, car on me déconseille de prendre la route de la Plata (qui aurait été plus courte). Les FARC y séjournant de temps en temps. Tierradentro Popayán cinq heures de route, départ à six heures du mat, avec Charline et jacques qui sont du voyage. Arrivée Popayán où l’on me dit qu’il faut que j’aille à Cali où se trouvent les bus pour le nord. Popayan Cali cinq heures de route. Ce n’est pas grave, je vois du paysage et le bus s’arrête toutes les deux heures pour nous laisser aller aux toilettes. Ce n’est pas comme au Pérou ou en Equateur où vous êtes obligés de pleurer pour qu’ils daignent s’arrêter. Expérience vécue. Demandez à chouchou, j’ai failli faire dans mon pantalon à plusieurs reprises! Arrivée à Cali on m’annonce non seulement le nombre d’heures mais aussi le prix. Vingt six heures de bus en partant à 18 heures (il était 17H), pour la modique somme de cent euros juste l’aller!!!! Adieux veaux vaches et cochons, je ne verrais pas le fleuron des villes coloniales ni la côte Caraïbe pour cette fois ci. Je ne désire pas rester à Cali, ville inintéressante pour qui n’aime pas la fiesta et la salsa. Je reprends donc un bus pour encore cinq heures de route où j’arriverais à Manizales, ville aux portes de la route du café. J’y resterais une journée, histoire de… En revanche ma backpacker était fort sympa, et j’y ai même trouvé un vieux guide français sur la Colombie. J’y découvre qu’il y a non loin de là en plein dans les plantations de café, une acienda qui fait hospidaje avec piscine et visite de la plantation. La minette de la Backpacker téléphone pour me réserver une chambre, et on vient même me chercher gratos en voiture. J’y suis. L’endroit est superbe. Un havre de paix. Des centaines d’oiseaux de variétés et couleurs différentes, surtout des colibris que je ne manque pas de photographier. Je me suis baladée dans la plantation seule en lisant mon guide parlant de la façon de cultiver le café en Colombie. Les chambres n'étant  pas données, ainsi que les repas, je refuse donc la visite guidée qui elle aussi est payante, et ne mange que le soir, le petit déjeuner étant quand même compris dans le prix. Ouf!!! Je ne mourrai pas de faim. J’y reste deux jours pour ensuite continuer ma route. Grâce au guide je sais où me diriger et que visiter. Le repas ce soir était quand même très frugale. Un simple plat de pâtes à la bolognaise. Il n’y en avait même pas assez pour en reprendre. Il y a avec moi un jeune couple d’allemands que j’ai briffé pour leur futur voyage au Pérou et en Bolivie, ainsi qu’un couple de canadiens voyageant à travers la Colombie en vélo. Demain farniente au bord de la piscine, mais aussi écriture afin de commencer mon bilan sur l'Amérique du sud. Plus que deux semaines avant mon retour. J’appréhende quand même…

1 commentaire:

vali a dit…

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